La rafle du Vel d’hiv

Histoire

Le 16 juillet 1942, une rafle de Juifs parisiens est effectuée par la police parisienne. 13 000 personnes sont arrêtées et détenues, essentiellement au Vélodrome d’Hiver, dans le 15e arrondissement de Paris.

Cette rafle était un élément d’une vaste campagne d’arrestation de Juifs en Europe occidentale, l’opération « Vent printanier ».

La participation des policiers français s’est faite en fonction d’accords entre d’un côté le gouvernement français représenté par René Bousquet et de l’autre les autorités occupantes, avec en premier lieu le général SS Oberg.

Mémoire

Le  a été inauguré un monument commémoratif de la rafle, sur une promenade plantée en bordure du quai de Grenelle nommée square de la place des Martyrs-Juifs-Vélodrome d’Hiver, à Paris (15e). Il est dû au sculpteur et peintre Walter Spitzer et à l’architecte Mario Azagury, et représente des civils innocents : enfants, femme enceinte, personnes âgées, symbolisant les victimes de la rafle. Le socle de la statue est incurvé, rappelant la piste du Vélodrome d’Hiver. Chaque année y est organisée une cérémonie commémorative, le dimanche suivant le 16 juillet.

C’est en mémoire de la rafle que le  a été choisi par le président François Mitterrand en 1993, pour instituer la « Journée nationale à la mémoire des victimes des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait dite « gouvernement de l’État français » (1940-1944) ». En 2000, elle devient la « journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France ».

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