La famille Laget possédait une exploitation, la Grand Borde à Mirepoix.
Né en 1922, François Laget était membre des Chantiers de Jeunesse jusqu’en 1943. A ce moment-là, ayant appris que la classe 22 serait envoyé au STO en Allemagne, il rentre chez lui et décide de se cacher dans la forêt de Léran. Il est arrêté, interné dans le camp de Noé, récupéré par les Chantiers de Jeunesse puis il s’évade de leur siège régional à Toulouse. Il passe à la clandestinité, prend un faux nom et devient un spécialiste des déraillements. Son groupe FTP était très fier de participer à la lutte en empêchant les Allemands de transporter troupes et matériel, sur la ligne importante Toulouse-Narbonne.
Ses souvenirs sont très précis et à Olivier Nadouce, il a pu faire des croquis illustrant les sabotages de chemins de fer.
Le 4 juin 1944, il est arrêté à Toulouse, interrogé, déporté fin juillet 1944 à Buchenwald, puis à Lagenstein. Il survit, en « se planquant » dans les lieux de travail où il se trouve.
Un récit plus détaillé de la vie de François Laget se trouve dans la brochure d’Olivier Nadouce, Mirepoix terre de Résistance 1940-1944. Témoignages croisés, publié en 2008 et réimprimé en 2018.